de Molière
Mise en Scène : Sonia Ouldammar
Régie : Christophe Bourgois - Arnaud Longé
Affiche : Aymeric Marvillet
Chaque Homme a ses failles. Derrière la carapace de séducteur, se cache un être « torturé » par le narcissisme, le rapport au père et la mort.
Cette adaptation du texte de Molière, l’univers de mise en scène et la scénographie ont cherché à mettre en exergue le côté « obscur de la force » et à amener Dom Juan à se dévoiler.
Ainsi, il affronte ses démons dans un huis clos qui nous plonge au plus profond de lui même, dans les limbes de sa mémoire.
Survivra-t-il à cette introspection ?
La pièce
On dit que les héros ne prennent pas une ride.
C’est pourtant ce qu’a imaginé Patrick Rouzaud. Désireux de retrouver le plus beau rôle de sa vie, il a envisagé un Dom Juan âgé, qui aux portes de la mort voit défiler le cortège de ses proches.
Il m’a confié cette mission et j’ai relevé le challenge de transposer le texte de Molière dans l’avenir fantasmé du personnage. Cinq actes de forfanterie impie, de libertinage audacieux et d’hypocrisie revendiquée deviennent ainsi une succession de face à face entre le séducteur passé et les fantômes de ses souvenirs. Le valet fidèle, l’épouse trompée, le père dupé, réveillent dans l’âme du beau parleur des cauchemars dans lesquels sa révolte et son outrecuidance résistent sans merci.
Mise en scène par Sonia Ouldammar, avec la participation d’Aymeric Marvillet, les retrouvailles de Dom Juan et de Patrick Rouzaud scellent un autre adieu du célèbre personnage de Molière, dans les limbes d’une mémoire intacte.
Audrey Mas
La distribution
Dom Juan : Patrick Rouzaud
Les fantômes du passé : Aymeric Marvillet puis Alexandre Rouquette
Avec les voix de Nathalie Missègue et Alain Dulin